Formation, recrutement, rémunération, organisation des services, prévention des risques professionnels… Face au dérèglement climatique, les services RH des collectivités sont contraints de repenser en profondeur de nombreux volets de leurs politiques.
“J’ai l’intuition que les conditions environnementales vont transformer beaucoup de métiers et qu’elles auront un impact sur la santé des agents”, affirme Philippe Mollière, responsable du département gestion du risque et prévention à la MNT (Mutuelle nationale territoriale).
Ce n’est d’ailleurs plus seulement une intuition : plusieurs rapports, dont celui de l’Anses en 2018, documentent déjà les effets du changement climatique sur la santé des travailleurs.
Les agents territoriaux ne feront pas exception, bien au contraire. C’est ce que met en lumière l’étude “Changement climatique : quels impacts sur les métiers territoriaux, le management et les organisations ?”, publiée par la MNT le 25 novembre dernier.
Le dérèglement climatique bouleverse de façon significative l’ensemble des métiers territoriaux, avec des intensités et des horizons différents, que ces professions soient déjà considérées comme “vertes” (comme les agents d’assainissement), en voie de verdissement (par exemple la commande publique) ou à transformer vers davantage de durabilité (comme les Atsem).
L’étude résume ainsi deux grandes catégories d’impacts : d’un côté, les effets directs du climat sur la santé et les conditions de travail des agents ; de l’autre, les répercussions liées à l’adaptation des collectivités et à leurs actions de prévention du changement climatique.
Ces deux dimensions peuvent d’ailleurs entrer en tension : en période de crise, on peut observer un effet ciseaux entre une hausse des besoins et la difficulté pour des agents fortement exposés aux phénomènes climatiques de se rendre au travail. Aux services RH d’anticiper ce risque !
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Source : La Gazette des communes, 10/12/2025