Les aides financières accordées aux médecins libéraux qui s’installent dans des déserts médicaux sont « trop nombreuses », mal coordonnées, « coûteuses et inefficaces pour une large partie d’entre elles »
Il existe aujourd’hui « au moins quinze » aides (subventions directes ou exonérations fiscales), destinées à inciter les médecins libéraux à s’installer ou se maintenir dans des zones « sous-denses », sans même prendre en compte les aides locales. Ces dispositifs « se juxtaposent » et sont attribués de manière non coordonnée par l’État, l’Assurance maladie ou « divers niveaux » de collectivités territoriales, critique la Cour des compte.
Les zones d’éligibilité ne « coïncident pas » forcément selon les décideurs, entre zones sanitaires identifiées par l’Assurance maladie, ou zones « économiques » (zones franches urbaines, zones France ruralités revitalisation…). Cette « absence de cohérence » rend ces aides « peu compréhensibles et opaques », et en conséquence utilisées par « un nombre restreint » de bénéficiaires, poursuit la Cour. Lire l'article complet
Source : Weka, le 13/11/2025