Après l’Assemblée nationale, c’est désormais devant le Sénat que s’est exprimé le Premier ministre Sébastien Lecornu. Le 16 octobre, il a présenté à la chambre haute le programme qu’il entend défendre dans les semaines à venir.
Parmi les grands chantiers annoncés : le budget, la décentralisation, la lutte contre les déserts médicaux, la revitalisation des centres-villes et des territoires ruraux, le logement, les transports, la sécurité, l’outre-mer et le paritarisme.
La veille, le nouveau chef du gouvernement avait déjà exposé sa déclaration de politique générale aux députés. Le 15 octobre, il s’est donc adressé aux sénateurs pour détailler la feuille de route qu’il souhaite mettre en œuvre dans les prochains mois — sous réserve, toutefois, du résultat des motions de censure examinées ce jeudi 16 octobre, qui pourraient entraîner un nouveau renversement gouvernemental.
Si son discours devant l’Assemblée nationale avait été largement centré sur la question budgétaire et sur la décision assumée de suspendre la réforme des retraites jusqu’à la prochaine présidentielle — une manière d’éviter une censure socialiste —, son intervention au Sénat a, elle, permis de préciser les grandes priorités du gouvernement. Lecornu y a présenté ses « huit urgences » : le budget, la décentralisation, la lutte contre les déserts médicaux, la vitalité des centres-villes et des zones rurales, le logement, les transports, la sécurité, l’outre-mer et le paritarisme.
Tour d’horizon des engagements formulés devant les sénateurs :
- Des efforts budgétaires à tous les étages
- Décentralisation : le projet de loi au Parlement avant mars
- Le développement de France Santé
- Une approche locale de l'écologie basée sur les transports et le logement
- Plein feux sur la ruralité et les centres-villes
- Sécurité : les polices municipales en ligne de mire
- La lutte contre la vie chère : priorité des Outre-mer
- La démocratie sociale, pierre angulaire de la réforme des retraites
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Source : La Gazette des communes, 15/10/2025