A quoi ressemble la fonction publique territoriale « idéale », imaginée par les territoriaux ? Quel rôle doivent jouer les élus-employeurs ? Quel type de management adopter pour instaurer un véritable dialogue social, conciliant efficacité, bien-être au travail et sobriété budgétaire ?
Ce troisième volet de notre série explore les clés d’un dialogue social constructif.
Un dialogue social de qualité repose avant tout sur la capacité des acteurs à dépasser les postures et les positions figées.
"Il s’agit de dépasser les dogmes et d’accepter des modulations de part et d’autre. Si nous ne pouvons pas transiger avec la loi, nous pouvons toujours discuter de la mise en œuvre. Et il ne faut pas craindre de ne pas être d’accord ! " explique Lyndia Desnoues, directrice générale des services de Champigny-sur-Marne (2 300 agents, 78 400 habitants, Val-de-Marne).
Le facteur temps apparaît, lui aussi, comme un élément essentiel. C’est notamment le cas à l’Eurométropole de Strasbourg (33 communes, 6 761 agents, 517 400 habitants), où 5 millions d’euros ont été investis sur la durée du mandat pour améliorer les conditions de travail, à la suite d’un baromètre social.
"Même si on n’est pas d’accord sur tout, nous parvenons à des avancées, car il y a de l’écoute et du temps laissé à la négociation" souligne Halima Hamoussa, présidente de la FA-FPT de l’Eurométropole.
Elle cite plusieurs exemples concrets. "Par exemple, l’employeur voulait instituer un jour d’ARTT par mois. On a obtenu que ces jours puissent être cumulés".
De même, "l’adhésion au Comité national d’action sociale est devenue obligatoire, mais on a réussi à obtenir un budget supplémentaire pour notre amicale et à garder la prime qui va avec les médailles d’ancienneté ".
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Source : La Gazette des communes, 10/10/2025