Quelle vision partager de la "ville apaisée et vivante" ?
Comment définir ce concept pour les habitants, les services d'une collectivité et les élus ?
Et surtout, comment le traduire concrètement dans le réaménagement des espaces publics, en intégrant les enjeux liés à la nature en ville et à l’adaptation au changement climatique ? Cette réflexion doit également prendre en compte la mobilité, la valorisation du patrimoine, les contraintes budgétaires, la tranquillité publique, la mixité intergénérationnelle, ainsi que le dynamisme commercial et culturel.
C’est dans cette perspective que la ville d’Angoulême a souhaité se doter d’un cadre méthodologique et construire une feuille de route. L’objectif : faire de chaque nouveau projet d’aménagement un reflet d’un idéal commun, co-construit avec les habitants et les acteurs du territoire.
La mise en œuvre de ce concept passe par plusieurs leviers : le déploiement d’une fine trame verte et bleue au cœur de la ville, illustrant les continuités écologiques et paysagères ; l’identification du potentiel de désimperméabilisation des sols ; le recours à l’outil Sésame pour définir une palette arborée adaptée au changement climatique ; ou encore la cartographie des îlots de chaleur urbains.
Cette approche innovante permet de synthétiser de nombreuses études menées précédemment par le Cerema, tout en répondant aux attentes citoyennes. Elle sert ainsi de base à une stratégie de réaménagement des espaces publics cohérente, durable et partagée.
Au sommaire
- Le besoin de définir un idéal, et de le traduire concrètement en termes d’aménagement
- Définition de la "ville apaisée et vivante"
Lire l'article complet CEREMA, 05/08/2025
Source : Id-Cités, 07/08/2025