Le gouvernement envisage des économies sur le supplément familial de traitement de la fonction publique - fort-de-france

Les restrictions budgétaires se précisent pour la fonction publique. Le ministre Laurent Marcangeli a annoncé de nouvelles, dont une possible refonte du supplément familial de traitement (SFT).

Le ministre Laurent Marcangeli est revenu sur le plan de redressement des finances publiques annoncées par le Premier ministre François Bayrou. A ce propos, il a confirmé les 3 000 suppressions de postes annoncées pour 2026 dans la fonction publique d’État puis, à compter de 2027, le non‑remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite. Idem s’agissant de l’absence d’augmentations salariales via un nouveau gel de la valeur du point d’indice ou la mise sur pause des mesures catégorielles.

Déjà supprimée en 2024, la garantie individuelle de pouvoir d’achat (Gipa) des agents publics ne sera pas reconduite. Il exclut également de revenir sur l’application du jour de carence comme sur la baisse de 100 à 90 % de l’indemnisation des arrêts maladie de courte durée.

Surtout, relate Solidaires, le gouvernement envisage de “s’attaquer” au supplément familial de traitement (SFT), afin de dégager quelque 200 millions d’euros d’économies. Ce complément de rémunération, pour rappel, est versé à tout agent public ayant au moins un enfant à charge. Son montant comprend une part fixe qui dépend du nombre d’enfants et un élément proportionnel au traitement de l’agent concerné. 

“C’est une piste envisagée, confirme l’entourage du ministre Laurent Marcangeli. Il s’agirait de réaliser à la fois une refonte, pour simplifier et forfaitiser cette indemnité, et, en même temps, de réaliser des économies sur le volume total.” Les services du ministère de la Fonction publique “travaillent actuellement à plusieurs scenarii de mise en œuvre qui feront l’objet d’une concertation avec les organisations syndicales”, ajoute‑t‑on, sans plus de précisions.

Source: Acteurs Publics, le 25/07/2025

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