L’Observatoire de la masse salariale de la fonction publique territoriale, piloté par Adelyce, publie de nouvelles données, notamment sur les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes.
En 2024, le salaire moyen des hommes dans la FPT dépassait celui des femmes de 12,1 %, soit un écart de 326 euros bruts mensuels en leur faveur, selon le volet "égalité femmes-hommes" de l’Observatoire. Toutefois, cette première lecture mérite d’être nuancée, précise l’étude.
En effet, les différences de salaires varient en fonction du temps de travail, de l’âge et du cadre d’emplois. Lorsqu’on ajuste la comparaison en tenant compte de critères équivalents – notamment le temps de travail et l’âge – l’écart diminue nettement, tombant à 139 euros bruts par mois.
Si l’on compare à cadre d’emplois égal, l’écart de rémunération reste présent : les hommes gagnent en moyenne 137 euros bruts de plus par mois, soit un écart de 5,6 %.
Des écarts variables selon le type de collectivité
L’étude souligne également des disparités selon les types de collectivités. Les écarts les plus faibles, compris entre 39 et 97 euros bruts mensuels (toujours à l’avantage des hommes), sont observés dans les départements, les régions et les centres communaux ou intercommunaux d’action sociale (CCAS/CIAS).
En revanche, les blocs communaux présentent des écarts supérieurs à la moyenne nationale. À l’opposé, les SDIS (services départementaux d’incendie et de secours) se démarquent en affichant une quasi-égalité salariale. C’est dans les métropoles et communautés urbaines que l’écart est le plus marqué, atteignant 189 euros mensuels.
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Source : La Gazette des communes, 18/04/2025