Dans un contexte où le coût de la vie reste une préoccupation majeure pour les élus locaux et les populations ultramarines, l’AMF et l’ACCDOM publient une étude approfondie sur l’influence de l’octroi de mer sur la formation des prix dans les départements d’outre-mer.
Cette taxe spécifique aux départements de Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et La Réunion est souvent accusée de contribuer à la hausse des prix.
Cependant, l’étude montre que son impact demeure limité et pourrait être atténué par certains ajustements. En réalité, la cherté de la vie dans ces départements résulte principalement de situations de monopole ou d’oligopole.
Menée entre mars et octobre 2024 par Nadia Damardji (cabinet APC), l’analyse souligne également que l’octroi de mer constitue une ressource essentielle pour le financement des collectivités locales. Elle vise ainsi à objectiver le débat sur cette taxe et à mieux cerner ses enjeux.
L’étude met en évidence des écarts de coûts significatifs liés aux frais de fret et aux habitudes de consommation propres à chaque département. Par exemple, le prix d’un produit peut être majoré jusqu’à 1,79 fois en raison des coûts d’importation et de l’octroi de mer. Bien que cette taxe ne représente en moyenne que 4,4 % du prix final, elle subit un « sur-impact » pouvant atteindre 3,5 % supplémentaire, rendant son effet sur les prix plus complexe qu’il n’y paraît.
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Source : Id-Cités, 17/01/2025