Vers un recentrage de la prime de pouvoir d'achat des fonctionnaires - e-doc CACEM

Lors de discussions avec les syndicats, le nouveau ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli, a évoqué la possibilité de revenir sur la suppression de la prime Gipa, une décision prise par son prédécesseur, Guillaume Kasbarian. 

L’une des options envisagées serait de recentrer cette indemnité sur les agents des catégories B et C. Une perspective qui suscite des inquiétudes, notamment chez les enseignants, qui redoutent d’être exclus du dispositif.

La garantie individuelle du pouvoir d’achat (Gipa) pourrait-elle être rétablie dans la fonction publique ? D’après des retours syndicaux, Laurent Marcangeli a mentionné l’éventualité d’annuler la suppression de cette prime, qui permet de compenser une perte de pouvoir d’achat pour les agents publics. Cependant, lors de ses échanges avec les représentants syndicaux, le ministre n’a pris aucun engagement ferme à ce sujet.

Pour la première fois depuis sa création en 2008, cette indemnité n’a pas été versée en 2024. Le gouvernement Barnier avait justifié cette suppression par une volonté de réaliser des économies et par le mode de calcul de la prime, qui bénéficiait principalement aux agents de catégorie A, au détriment des agents les moins bien rémunérés, en particulier ceux de catégorie C.

Pour rappel, la Gipa a pour objectif d’ajuster la rémunération des agents publics dont le traitement indiciaire brut a progressé moins rapidement que l’indice des prix à la consommation. Son calcul repose sur une période de référence des quatre dernières années, et, en cas de perte de pouvoir d’achat, une indemnité équivalente est versée aux agents concernés.

Au sommaire :

  • Une prime pour les plus petits salaires ?
  • les revalorisations générales considérées comme plus égalitaires.

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Source : Acteurs Publics, 20/01/2025

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