Personne-ressource pour les agents et les employeurs, le référent handicap est chargé de faciliter l’insertion professionnelle et le maintien en activité des personnes en situation de handicap.
"Tout agent public a le droit de consulter un référent handicap, chargé de l’accompagner tout au long de sa carrière et de coordonner les actions menées par son employeur en matière d’accueil, d’insertion et de maintien dans l’emploi des personnes handicapées". Ce droit, introduit par la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019, fait de cette fonction un maillon essentiel des politiques handicap. Si l’obligation de désignation ne s’impose qu’aux employeurs de 250 agents et plus, toutes les collectivités ont intérêt à se doter d’une telle personne-ressource.
Déconstruire les stéréotypes
Comme ses homologues, ses missions s’organisent autour de l’accompagnement des agents handicapés, de la coordination des services en interne (santé au travail, conseil en évolution professionnelle…) et des relations avec les partenaires comme le FIPHFP.
Les référents handicap ont également pour mission d’organiser des actions de communication et de sensibilisation des collectifs de travail. La fonction peut être mutualisée entre plusieurs employeurs publics et au niveau des centres de gestion.
Mutualisé ou non
Le référent handicap a plus ou moins de temps à accorder à cette fonction. Il peut s’y consacrer à 100 % mais il la remplit, le plus souvent, en plus du poste qu’il occupe, généralement au sein des directions des ressources humaines. Ses missions peuvent ainsi varier selon le temps dont il dispose et la taille de la collectivité.
Pour se professionnaliser, il existe aussi des diplômes universitaires, qui peuvent être financés par le FIPHFP. Celui de l’Université Paris Est Créteil (UPEC) a été créé en 2015.
Source: La Gazette, le 22/11/2024