Selon une enquête de l’Association des dirigeants de territoires (ADGCF) auprès des directeurs généraux de communautés et métropoles, 68 % des cadres interrogés jugent que le statut actuel n'est plus un critère attractif pour attirer des candidats dans les collectivités territoriales. 

A noter que 63 % des directeurs généraux estiment qu’une modernisation s’impose, tandis que 30 % prônent même une réforme en profondeur.

Autre résultat de l’enquête : un DG sur deux considère que le statut n'offre pas de réelle protection contre les pressions politiques, bien que 78 % des répondants reconnaissent cette vocation initiale.

Le statut est aussi critiqué pour son manque de flexibilité dans la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, un point soulevé par 60 % des participants.

En outre, 80 % des dirigeants interrogés estiment que le concours n’est plus le garant fiable de compétence et de professionnalisme chez les agents.

Face à ces constats, l’ADGCF propose plusieurs évolutions :

  • Faciliter la mobilité entre les trois fonctions publiques ainsi qu’avec le secteur privé,
  • Assouplir le cadre des seuils liant le grade à la strate démographique des collectivités,
  • Supprimer les distinctions de filières jugées "cloisonnante et inéquitables",
  • Éliminer les quotas pour l’avancement et les promotions internes,
  • Valoriser davantage les acquis de l’expérience pour l’obtention de grades,
  • Instaurer un système de carrière pour les agents non titulaires,
  • Simplifier les procédures disciplinaires

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Source : Acteurs Publics, 30/10/2024