Partie intégrante de la politique d’inclusion numérique, le dispositif des conseillers numériques a été reconduit.
Avec des financements de l’Etat revus à la baisse, l’objectif est de passer à un dispositif durable, inscrit dans le temps long et qui ne repose plus sur un financement d’exception.
Une ligne dédiée dans le budget de l’Etat a été créée, qui est de 44 millions d’euros pour l’ensemble de la thématique de l’inclusion numérique.
Financement dégressif
Sur le volet CNFS (Conseiller Numérique France Services), la subvention de l’Etat par poste sur deux ans, passe à 17 500 euros pour les structures publiques et à 20 000 euros pour les structures privées (parmi lesquelles les associations) lors de la première année.
Le financement est en effet réduit à 12 500 euros les deuxième et troisième années pour les employeurs publics (avec des bonifications pour les structures publiques en quartier politique de la ville ou en zones de revitalisation rurale les deux premières années). Et à 14 000 euros la deuxième année, puis 10 000 euros la troisième année pour les structures privées.
« Les associations, qui en ont le plus besoin, sont désormais davantage soutenues que les structures publiques».
Quelle participation financière?
Les collectivités redoutant qu’après avoir financé le dispositif, l’Etat se désengage progressivement et les laisse seules face à des usagers qui auront pris des habitudes et viendront se plaindre à elles si le service disparaît.
Trouver des financements alternatifs fait partie des enjeux à relever désormais. « Des négociations sont à venir pour construire territoire par territoire une gouvernance politique et financière, afin d'accompagner dans le cadre du Conseil national de la refondation (CNR) les territoires dans cette réflexion. Il s’agit de voir quelles sont les autres ressources mobilisables pour consolider le financement des CNFS : crédits de droit commun, fonds européens, etc.».
Source: La Gazette, le 13/01/2023