Parce que la fonction publique doit se montrer « exemplaire » en matière de « sobriété énergétique », plusieurs mesures ont été annoncée jeudi 6 octobre par le gouvernement.

 Le plan prévoit que les administrations ne doivent pas dépasser les 19 degrés de chauffage, ni passer en dessous des 26 degrés de climatisation. L’eau chaude sera coupée dans les sanitaires des bâtiments de l’administration (sauf pour les douches).

Les agents publics d’État vont bénéficier d’une hausse de 15 % de l’indemnité forfaitaire de télétravail. Son montant va ainsi passer de 2,50 euros à 2,88 euros par jour environ « afin de couvrir l’augmentation des prix de l’énergie à partir de début 2023 ».

Ceux qui utilisent un véhicule de service pour des trajets professionnels non urgents devront ainsi limiter leur vitesse à 110km/h au lieu de 130 km/h sur autoroute, et à 100 km/h au lieu de 110 km/h sur voie rapide.

Le forfait mobilités durables, d’un montant de 200 euros par an actuellement, s’appliquant aux trajets domicile-travail réalisés à vélo mais aussi en covoiturage va passer à 300 euros. A noter qu’a été présenté récemment au Conseil supérieur de la fonction publique territoriale un projet de décret renforçant le dispositif par son cumul avec le remboursement d’un abonnement de transports en commun.

La fermeture des locaux les vendredi, dès le mois de novembre, et la mise en place d’un deuxième jour de télétravail pour les agents sédentaires est une autre solution préconisée par certaines structures dont le CDG du Rhône pour maîtriser les dépenses d’énergie et de fonctionnement (eau, électricité, chauffage, etc.).

Source: La Gazette, le 07/10/2022