Compétences comportementales, transversales, relationnelles ou encore savoir-être, les soft skills désignent toutes les qualités humaines et aptitudes liées à la personnalité d’une personne dans le cadre du travail.

Dans un contexte de travail où les organisations se transforment en permanence, aussi bien pour la fonction publique que pour les collectivités territoriales, le quotidien professionnel est constamment perturbé par de nouvelles pratiques managériales, injonctions ou réglementations. 

1. Être adaptable

L’adaptabilité est la perle rare des soft skills. Un environnement qui force cadres et agents à adapter leur façon de travailler, leur process. Voilà pourquoi les personnes les moins perturbées par le changement tirent leur épingle du jeu. Mais pour faire face rapidement aux évolutions, il faut d’abord pouvoir convoquer la connaissance que l’on a de soi-même.

La difficulté à lâcher prise, le souci du regard des autres et enfin la peur de la critique sont, en effet, les trois oppositions principales à l’adaptabilité. Lorsqu’un changement survient dans l’environnement professionnel, il ne faut pas être tenté par la préservation de son point de vue.

Il faut résister à la réticence et se demander plutôt ce qui ne change pas, ce qu’il est possible de mettre en œuvre pour répondre à la demande.

2. Développer sa capacité à communiquer et collaborer

L’adaptation dépend également de la capacité à se recentrer sur ce qu’il est possible de gagner dans une situation donnée. Pour ce faire il faut reconsidérer le sujet à traiter sous un autre angle et à plusieurs.

C’est ici qu’entre en jeu la capacité à communiquer et collaborer qui permettra d’envisager un problème ou une situation donnée différemment. Communiquer et collaborer c’est avant tout faire preuve d’écoute et tenir compte des observations du collectif de travail.

Car selon le professeur de psychologie du travail, Yves Clot : « On ne discute pas simplement pour trouver un compromis (entre des points de vue déjà fait), un juste milieu. On discute pour envisager quelque chose de nouveau ».

Il est d’abord important de d'évaluer ses soft skills. Lesquelles maîtrise-t-on ? Lesquelles devrait-on améliorer ? Après avoir fait le point, on peut suivre une formation, pour renforcer ses compétences et apprendre à en mobiliser de nouvelles. 

3. Autonomie et loyauté

Dans les organisations publiques, l’autonomie et la loyauté vont de pair. Il importe en effet de bien savoir comment se prennent les décisions dans l’institution, à quelle strate hiérarchique elles sont liées.

Comment décider ? Avec qui ? Qui doit être dans la boucle ? Les collectivités conservent un mode de fonctionnement pyramidal.

Aussi que l’on soit manager intermédiaire, chef de service ou agent, chaque position dispose d’une liberté d’action qu’il faut bien avoir intégrée.

4. Être coopératif

La coopération suppose un partage des tâches entre plusieurs acteurs dans un objectif commun. À ce titre, faire preuve de coopération c’est avoir pris la mesure de cette définition. Comme manager, cela suppose de bien rappeler les objectifs et le sens de ce que l’on réalise ensemble.

Pour les agents, il s’agit d’apprendre à interagir dans un but commun en tentant d'éviter les conflits. En un mot, il faut accepter de partager information et savoir-faire et faire en sorte de faciliter les actions des collègues.

Le top 15 des soft skills à maîtriser selon Forbes
  1. La résolution de problèmes
  2. La confiance
  3. L’intelligence émotionnelle
  4. L’empathie
  5. La communication
  6. La gestion du temps
  7. La gestion du stress
  8. La créativité
  9. L’esprit d’entreprendre
  10. L’audace
  11. La motivation
  12. Vision, visualisation
  13. La présence
  14. Le sens du collectif
  15. La curiosité

Source: emploi publique, le 27/07/2022