A partir du 1er octobre 2021, le nouveau mode de calcul des APL, entrera en vigueur. La réforme pourrait pénaliser 1,15 million de chômeurs, selon l’Unédic.

A compter du 1er octobre, le salaire journalier de référence sera désormais calculé en divisant les salaires perçus au cours des 24 mois (36 mois pour les salariés de 53 ans et plus) par le nombre de jours entre le premier et le dernier jour d’emploi de cette période, qu’ils soient travaillés ou non. En conséquence, en cas de travail continu, le montant du SJR restera identique. En revanche, le nouveau mode de calcul sera moins favorable aux demandeurs d’emploi, et notamment aux « permittents » qui alternent les contrats courts avec des périodes de chômage, puisque les périodes d’inactivité seront prises en compte.

Avec cette nouvelle règle de calcul, un demandeur d’emploi qui a travaillé pendant 8 mois sur les 24 derniers mois en étant payé au Smic touchera une allocation mensuelle de 667 €, contre 985 € avant la réforme.

Le nouveau calcul s’appliquera à tous les demandeurs d’emploi qui s’inscrivent à Pôle emploi ou rechargent leurs droits à partir du 1er octobre 2021.

Les deux autres volets de la réforme de l’assurance chômage pourraient entrer en vigueur le 1er décembre 2021, si la situation économique le permet.

Les conditions d’ouverture des droits au chômage seront alors durcies. Il faudra avoir travaillé six mois contre quatre mois aujourd’hui sur une période de référence fixée à 24 mois pour percevoir des allocations chômage.

Par ailleurs, les demandeurs d’emploi âgés de moins de 57 ans dont l’allocation est supérieure à 85,18 € par jour (soit environ 4 500 € de salaire brut mensuel) verront leur allocation baisser de 30 % à partir du huitième mois d’indemnisation.

Textes de loi et références

Source: dossier familiale, le 30/09/2021