Les communes encouragent aujourd’hui les habitants à trier leurs déchets alimentaires. Toutefois, selon la chercheuse Élisabeth Lehec, leur prise en charge par des dispositifs collectifs s’accorde difficilement avec une véritable réduction des déchets sur le long terme.

Le service public dédié aux biodéchets peine ainsi à évoluer d’un modèle centré sur la gestion des déchets vers une logique de valorisation de la ressource.

Si le tri à la source ne peut être envisagé comme une finalité en soi, reste à déterminer ce qu’il représente actuellement et ce qu’il pourrait devenir à l’avenir : un simple outil de gestion ou un véritable levier de transformation.

Au sommaire :

  • Réduction ou tri des biodéchets, massification ou proximité : une législation ambiguë
  • La prise en charge des déchets alimentaires à rebours de la législation ?
  • Un relatif désintérêt commun pour la ressource produite et son utilisation
  • Vers un service de gestion des matières organiques ?

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Source : Id-Cités, 18/12/2025