L’exploitation des données publiques connaît une transformation majeure avec l’essor de l’intelligence artificielle, qui en démultiplie les usages mais aussi les risques.

En effet, les défauts ou biais présents dans ces données peuvent être amplifiés par les traitements automatisés, exposant les collectivités à de nouveaux enjeux.

L’IA ouvre pourtant un champ d’innovations considérable pour les territoires : cartographie fine des données cadastrales, démographiques ou économiques, gestion optimisée des réseaux pour réduire la consommation de ressources (eau, gaz, électricité), amélioration des services aux usagers, notamment en matière de mobilité, etc.

Si ces avancées promettent un gain notable pour l’action publique locale, elles s’accompagnent de défis importants. La pertinence des résultats générés par l’IA dépend directement de la qualité, de l’exhaustivité et de la représentativité des données mises à disposition. L’amélioration de la fiabilité des données d’entrée devient ainsi une condition incontournable.

Cette évolution appelle une redéfinition des responsabilités du secteur public : il ne s’agit plus seulement de garantir la transparence, mais aussi de fournir des données publiques adaptées à une exploitation automatisée, tout en veillant à limiter les risques juridiques pour les administrations.

Au sommaire :

  • Comprendre l'impact de l'intelligence artificielle (IA) sur l'action publique locale
  • Cerner le cadre juridique applicable
  • Occulter les secrets protégés
  • Protéger les données à caractère personnel
  • Préparer l'arrivée de l'IA
  • Etablir une licence

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Source : La Gazette des communes, 17/09/2025