La Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) a transmis aux organisations syndicales un projet d’agenda social couvrant la période jusqu’en juin 2026.
Mais cette feuille de route, portée par un gouvernement fragilisé, ne suffit pas à calmer le mécontentement syndical.
Alors que l’exécutif dirigé par François Bayrou pourrait ne pas survivre au vote de confiance du 8 septembre, la DGAFP a présenté sa « programmation du dialogue social » pour les dix prochains mois. Celle-ci repose sur quatre grands axes.
Le premier consiste à « concrétiser l’égalité professionnelle », avec la préparation d’un nouvel accord dans la fonction publique, dans la continuité de ceux de 2013 et 2018, et la transposition de la directive européenne sur la transparence salariale.
Le deuxième vise à « mieux protéger les agents » en renforçant la lutte contre les violences, notamment sexistes et sexuelles, et en harmonisant les dispositifs de prévention et de soutien.
Deux autres thèmes complètent la feuille de route : « travailler mieux », qui inclut une réflexion sur l’usage de l’intelligence artificielle, et « soutenir et valoriser les agents », avec une réflexion prospective sur les carrières et une éventuelle révision des grilles de rémunération, sans impact budgétaire.
L’agenda intègre également la poursuite des travaux concernant le logement des agents, les élections professionnelles prévues en décembre 2026 ainsi que l’avancée de la codification.
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Source, La Gazette des communes, 03/09/2025