Les méthodes traditionnelles d’entretien des abords routiers ne prennent pas suffisamment en compte leur rôle environnemental essentiel. Aujourd’hui, les gestionnaires souhaitent allier sécurité routière, préservation de l’environnement et maîtrise des coûts d’entretien à long terme.

Cela passe par la mise en place de pratiques de gestion durable : fauchage tardif, entretien des fossés favorisant l’infiltration de l’eau sur place, lutte contre les plantes invasives, etc.

Les pratiques classiques peuvent aggraver certains problèmes : érosion des sols, prolifération d’espèces invasives, augmentation du ruissellement, pollution des eaux de surface et souterraines, risques d’inondation…

« La culture “route” reste très ancrée. Pour faire évoluer les pratiques, il faut confier la gestion des dépendances vertes à des agents sensibles aux enjeux environnementaux », explique Frédérique Morin, référente en gestion durable des dépendances vertes et bleues au sein du département des Côtes-d’Armor. « Le potentiel d’amélioration est encore important. »

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Source : Gazette des communes, 11/06/2025