Pour tenter de résorber le déficit public, le gouvernement mise une fois de plus sur une réduction des effectifs de la fonction publique.
Un air de déjà-vu pour de nombreux agents et spécialistes du sujet, qui réagissent avec lassitude : « Et c’est reparti ! », « encore cette vieille histoire »… L’épuisement gagne ceux qui s’efforcent depuis des années d’expliquer la complexité de la masse salariale dans la fonction publique. Ils appellent à une approche plus fine de la situation et à l’exploration de solutions alternatives.
Dans un billet publié le 9 juin, l’historien Émilien Ruiz résume avec une ironie mordante ce sentiment de répétition : « Nouvelles annonces révolutionnaires, innovantes, disruptives ! Pour redresser les comptes publics, il faut faire des économies, et le gouvernement a trouvé LA solution… Après les fusions d’agences, la remise en cause du statut, voici le remède miracle : réduire le nombre de fonctionnaires ! »
Et de conclure : « Cela vous laisse une impression de déjà vu ? » — une critique à peine voilée, inspirée par l’interview du ministre de l’Économie Éric Lombard sur France Inter, et par les propos de la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, publiés dans Le Journal du Dimanche la veille.
Tous deux défendent l’idée d’une réduction des effectifs. Mais les contours restent flous : « Les nombres ne sont pas encore fixés », temporise Éric Lombard, tandis qu’Amélie de Montchalin précise que le gouvernement compte « demander à chaque ministère de revoir ses besoins de recrutement ».
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Source : La Gazette des communes, 10/06/2025