Lors de sa mise en place, une question essentielle se posait : comment les collectivités allaient-elles saisir l’opportunité offerte par le législateur pour accorder cette prime de pouvoir d’achat à leurs agents ?
Qui en a finalement bénéficié ? Quel a été son impact sur les rémunérations ? Et pourquoi certaines collectivités ont-elles choisi de ne pas la verser ? Gouvernement, employeurs territoriaux et syndicats ont dressé leurs bilans et analyses sur le sujet.
Lors de la séance plénière du CSFPT du 12 février 2025, la DGCL a présenté son rapport sur l’attribution de cette prime. Sur un panel de 7 725 collectivités et établissements publics, 60 % ont voté en faveur de sa mise en place.
Le baromètre HoRHizons 2025 a également mis en lumière les principales raisons de son non-versement : des contraintes budgétaires (37,4 %), la mise en œuvre d’autres dispositifs compensatoires (23 %), l’absence de nécessité au regard des mesures existantes (18,2 %) et une pertinence jugée insuffisante (19,6 %).
De son côté, le cabinet Adelyce, dans une étude menée en juin 2024, soulignait que cette prime avait eu un impact notable, représentant un quart de l’augmentation des rémunérations observée sur les 12 derniers mois.
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Source : La Gazette des communes, 18/02/2025